Sur l’herbe
verte, le sang, ton sang,
Rouge ;
Rouge comme
la roche
Qui témoigne,
au bord de la mer.
Dans l’air
bruissant la plainte,
Rauque,
Rauque comme
celle du vent,
Du vent fou qui
blanchit les flots d’écume
Les jours de
tempête.
La
mousquetade, proscrit,
De ta malevie
fit mâlemort
Et les
rochers pleurent en écho.
Les rochers,
mémoires de pierre
Où note et
parole s’inscrivent,
Notes et paroles
de pierre
Pour faire
front à l’oubli injurieux.
Par traîtrise
et forfaiture
En ces lieux
s’acheva ta balade,
Accomplie nuits
et jours
Par les
sentiers, de Tascjana en Testa.
En ces lieux
naquit la ballade,
Sur les traces
de tes pas, de tes douleurs,
Echo fidèle
A jamais
résonnant sur les parois rêches de nos montagnes
Et dans nos
mémoires de rêveurs d’épopées,
Ton épopée,
Ghjuan’Cammeddu
Nicolaï.
Jean Baptiste Lucchini
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