jeudi 18 avril 2013

Dall'mio palazzu cupertu per li frondi, sul'la Tascjana nienti si n'asconda...


Sur l’herbe verte, le sang, ton sang,
Rouge ;
Rouge comme la roche
Qui témoigne, au bord de la mer.
Dans l’air bruissant la plainte,
Rauque,
Rauque comme celle du vent,
Du vent fou qui blanchit les flots d’écume
Les jours de tempête.
La mousquetade, proscrit,
De ta malevie fit mâlemort
Et les rochers pleurent en écho.
Les rochers, mémoires de pierre
Où note et parole s’inscrivent,
Notes et paroles de pierre
Pour faire front à l’oubli injurieux.
Par traîtrise et forfaiture
En ces lieux s’acheva ta balade,
Accomplie nuits et jours
Par les sentiers, de Tascjana en Testa.
En ces lieux naquit  la ballade,
Sur les traces de tes pas, de tes douleurs,
Echo fidèle
A jamais résonnant sur les parois rêches de nos montagnes
Et dans nos mémoires de rêveurs d’épopées,
Ton épopée,
Ghjuan’Cammeddu Nicolaï.

Jean Baptiste Lucchini

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire